L'ailière belge a répondu à nos questions © regeneracomsports.com
A l'annonce de son arrivée au Hainaut, Romina CIAPPINA a gentiment accepté de répondre à nos questions. Nous l'en remercions chaleureusement.
1) Romina, peux-tu nous d'abord nous parler de ta carrière, depuis tes débuts ? Puis, comment as-tu été contactée par le Hainaut Basket ?
J’ai commencé à jouer à 10 ans dans mon village à Overijse, où on avait 1 entrainement le dimanche et pas de match. Ensuite, je suis partie jouer à Auderghem (Bruxelles), Leuven
(Brabant-Flamand), Ottignies (Brabant wallon). Puis, je suis allée au Novia Namur en semi-professionnelle et l’année d’après, j’ai fait le grand pas vers Dexia Namur en Euroligue.
Malheureusement, la première saison, j’ai eu une fracture au pied et je n’ai pas pû terminer la saison… Je me suis ensuite dirigée vers l’étranger : Slovaquie à Presov pendant 2 saisons. J’ai
appris à prendre plus de responsabilités et également à parler Slovaque ! Presov n’existant plus, j’ai été sollicitée par l’équipe de Poprad, une ville située près des Mont Tatras, une autre
équipe slovaque où il y avait quelques problèmes de gestion, donc j’ai quitté Poprad en décembre et je me suis dirigée vers l’Italie pour y terminer la saison à Priolo (Sicile), pays d’où je suis
originaire. J’y ai jouée avec Katryna Gaither qui a également fait le championnat français ! Ensuite, j’ai eu l’appel d’un agent américain qui m’a suivi depuis que j’ai 16 ans et il m’a demandée
si j’avais envie de jouer en WNBA et bien sûr j’ai accepté, donc j’ai eu l’opportunité de faire le camps d’entrainement à Atlanta Dream.
2) Tu as donc beaucoup voyagé la saison dernière, en Slovaquie puis en Italie, avant de t'envoler pour Atlanta. Qu'est-ce que tu retiens de toutes ces expériences ?
J’ai joué dans la League CEWL (Central European League) où il y avait également des équipes tchèques (Trutnov et Valasun Brno). L’expérience à l’étranger m’a permis de jouer plus librement
mais également d’affirmer mes responsabilités. La Slovaquie est un pays magnifique et les gens y sont plus pauvres qu’en Belgique, mais ils y sont aussi très heureux. L’Italie est un pays
magnifique aussi, Priolo est une ville très industrielle, mais au bord de mer et la météo changeait un peu par rapport à Poprad. Je passais de -30°C (Poprad) à +30°C (Sicile). A Atlanta, on avait
1 entrainement de 3 heures par jour et la philosophie des entrainements est très diverse de ceux que j’ai eu avant. Tous les exercices sont chronométrés. Il y a un coach pour l’attaque, un coach
pour la défense et puis la coach Marynell MEADORS ajoute son avis et encourage les joueuses. J’ai eu l’opportunité de pouvoir jouer dans un match contre Tulsa Shock et on a gagné !
3) Quelles sont tes ambitions en arrivant au club ? Pourquoi avoir choisi de venir ici ?
Je suis très contente et motivée de pouvoir venir à St. Amand ! La France est un championnat de bon niveau car toutes les équipes sont talentueuses. J’espère pouvoir apporter beaucoup à
l'équipe.
4) Tu n'as jamais joué en France mais en tant que Belge francophone, que sais-tu de notre championnat ?
Je n’ai pas joué dans le championnat français, mais j’ai eu la chance de jouer en Eurolige contre Valenciennes avec Dexia Namur, de plus j’ai eu l’occasion de venir voir quelques matches dans
le Nord. Pour mon 15ème anniversaire, j’ai eu comme cadeau d’aller voir jouer Ann Wauters à Valenciennes.
5) Que penses-tu pouvoir apporter à ta nouvelle équipe ?
Ha LA question !! Je pense que l’équipe sait ce que je pourrais apporter, car ils ont probablement analysé mon style de jeu sur vidéos et j’espère apporter à l’équipe du shoot, des passes
décisives, de la vitesse et de l’enthousiasme !